Article

Lilou Chabbert Tirabie    
Voir son profil Voir ses articles

Le Métro et la pollution   

Auteur : Chabbert Tirabie Lilou

Note :

Enquête : -> La pollution dans ma ville

Pays : France

Langue : Français

pix

J’ai choisi comme sujet le métro et son éventuelle pollution, ainsi dans un premier temps, je vais vous présenter l’origine et son évolution et dans un deuxième temps son aspect pollueur ou non.

L’histoire du métro débute au milieu du 19ème siècle avec l’objectif de construire un chemin de fer urbain pour desservir une ville de plus en plus encombrée par les voitures.
Pendant 50 ans, la ville de Paris et l’Etat vont s’opposer sur la grandeur du projet. La ville de Paris veut que le réseau ferroviaire reste contenu à l’échelle locale, donc intramuros, alors que l’Etat souhaite une connexion à différentes gare en dehors de Paris, ce qui implique un projet à grande échelle . Mais l’exposition universelle de 1900 va précipiter la mise en œuvre d’un réseau souterrain électrique et à gabarit réduit donc plus en accord avec la ville qu’avec l’Etat.
Le 19 juillet 1900 ouverture de la première ligne (ligne1). C’est un véritable succès, ce qui va entrainer des travaux spectaculaires au cœur de Paris, sous la direction de l’ingénieur Fulgence Bienvenüe. Ainsi, rapidement le réseau dessert la banlieue à partir de 1934.
A la veille de la Seconde Guerre Mondiale le réseau fait 159 km pour 14 lignes et 332 stations.
Le trafic connait une croissance spectaculaire surtout durant l’occupation.
Malgré cet engouement pour le métro, après la guerre, il y a un désintéressement de la part des usagers envers le métro, au profit de l’automobile.
Pour réaction, on va décider de moderniser le réseau, les stations et son image en créant la régi autonome des transports parisiens (RATP), en 1948.
A cette même période, apparition des premiers métros sur pneumatique.
Des extensions du réseau, se font aussi en banlieue à partir de 1970.
Autre étape, plus tardive, en 1998 la ligne 14 fait entrer le métro parisien dans une nouvelle période de modernisation ou de mutation avec des lignes automatisées
Autre aspect de cette modernisation actuelle le chantier du Grand Paris express avec 400 km de réseau exploité à l’aube de 2030.


En ce qui concerne le mode de transport, le métro est un train à vocation de transport urbain. On peut donc l’assimiler au train.
En effet, voyager en train c’est faire un geste pour l’environnement car c’est le transport qui émet le moins de gaz à effet de serre en France, soit 1%. Alors que le secteur des transports représente 30% des émissions de CO2.
Toutefois le métro est un réseau de lignes principalement souterraines, ce qui entraine une différence notable quant à la pollution sur les usagers et les travailleurs de la RATP. L’exposition quotidienne à la pollution de l’air présente dans ces enceintes ferroviaires souterraines est trois fois plus élevé que dans l’air extérieur urbain. Données établies par l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire et Environnementale (ANSES) qui attribue cette pollution aux particules fines en suspensions dans l’air. Ces particules fines composées d’éléments métalliques et de carbone résulteraient du système de freinage des métros et à la remise en suspension des poussières du fait de la circulation des rames.
Cette étude provient de l’association « Respire » qui alerte depuis des années sur la pollution de l’air à l’intérieur du métro parisien.
Cette pollution de l’air est dotant plus mise en avant lorsqu’on sait qu’elle entraine entre 48 000 et 100 000 décès chaque année (maladie respiratoire et cardio-vasculaire).



En conclusion, le moyen de transport qui est le métro n’est pas polluant en lui-même mais des efforts sont à accomplir sur les modes de freinage, la ventilation de ces lieux souterrains au vu de l’élargissement du réseau parisien avec le Grand Paris.
Selon moi, les efforts de mobilité que constitue le chantier du Grand Paris devrait également se pencher sur ce problème de santé publique que sont les particules fines pour une simple raison : que la RATP doit prendre en compte aussi bien la mobilité que la santé de ses usagers.


Mots-clés : métro, pollution

Contexte NEOS : Nature et environnement