association Global Reporters Méthodologie

Association Global Reporters

La plate-forme des Global Reporters repose sur des principes de management de connaissances en Environnement Informatique et Apprentissage Humain.
Et notamment sur les processus dynamique de résolution de problème .

L’analyse du contexte pour l’aide à la prise de décision

Afin de démontrer le cheminement du raisonnement d’un élève dans un contexte précis, nous nous attardons donc, dans la partie à venir, à deux situations de résolution de problèmes. Dans son rôle et sa mission de Global Reporters, l’élève doit tout d’abord procéder à une inscription. Une fois référencé comme porteur d’un message et d’une fiche à échanger, le jeune devra trouver un correspondant parmi les réseaux éducatifs mis à sa disposition dans le cadre du projet.

Le contexte dynamique de l’inscription

Cette tâche sous-tend deux activités, une sur le registre cognitif et une autre plutôt sur le registre social. Chacune prend en compte les contextes précédemment cités. La liberté pour l’élève de s’inscrire quand il le désire nous permettra de voir auquel des contextes celui-ci est plus sensible.
Lors de l’inscription sur la plate-forme des Global Reporters, le jeune va apporter des informations qui seront soumises aux yeux de tous les participants au projet. Il va ainsi avoir le choix entre donner des renseignements qui portent sur son identité officielle (nom, âge, école, classe) et d’autres qui portent plus sur ses goûts, sur une envie de partager une opinion ou des photos.
Cette étape va lui permettre de procéduraliser son contexte, c’est à dire d’identifier les connaissances qui vont déterminer la façon dont il se perçoit ou dont il va atteindre l’objectif que le cadre de la situation lui propose.
La succession de questions auxquelles il est invité à répondre constitue une procédure, c’est-à-dire une démarche minimale à suivre pour permettre à une tierce personne de le distinguer, voire de le choisir comme potentiel correspondant. L’enjeu pour l’apprenant est de bien saisir le contexte dans lequel le projet s’inscrit. Il lui reste de donner des données susceptibles d’attirer un correspondant. Des photos ou la présentation de sa monnaie d’échange, à savoir sa fiche, peuvent illustrer son inscription.

Son choix de présenter son pays et/ou sa thématique préférée témoigne de l’appropriation qu’il a fait du projet : soit il conçoit celui-ci comme une obligation soit comme un jeu, soit comme une activité d’apprentissage. Le choix seul du pays dénotera un intérêt pour la recherche d’une amitié. Celui d’un thème de la volonté de restreindre sa participation à un travail scolaire. Les deux pourront allier le plaisir de l’échange avec celui de la découverte.

Le contexte dynamique de la recherche d’un correspondant

Suite à son inscription, le jeune Global Reporters se voit armé de son identité, de sa mission et de son rôle : le voilà prêt à partir à la recherche d’un correspondant.
Conscient de la toute puissance du clic, avec lequel il peut se débarrasser d’un prétendant correspondant ou être lui-même évincé, le jeune part donc muni d’un bagage : il pourra trouver celui-ci dans l’appropriation du contexte global du projet. Relier une problématique environnementale ou sociale locale à un enjeu global lui donnera plus de chance de trouver un lien, un catalyseur à une discussion, un point d’accroche voire un échange à plus long terme avec son ami d’ailleurs. travail de l’élève dépasse l’obtention d’une note, d’une évaluation de son enseignant. L’élève partage un savoir. Il permet à un de ses partenaires de découvrir les richesses naturelles et culturelles de sa région du monde. Il met en perspective les enjeux sociaux et écologiques de son environnement en regard de celui de son contemporain originaire d’une autre culture; il compare; il argumente. Il peut être amené, guidé par son enseignant, à reconsidérer ses habitudes, ses principes.

Le défi pour les deux jeunes, une fois rentrée en contact, va d’être d’allier leurs objectifs autour de connaissances contextuelles variables et variées selon l’intervention de l’enseignant. La communication par l’intermédiaire du forum va annihiler la gêne, la peur de se sentir jugé. La participation sera plus soutenue, la dynamique basée sur des réponses-réactions, des phrase courtes. L’émotion ne doit alors pas prendre le dessus sur la raison. Le respect de l’autre ne doit pas s’effacer devant l’anonymat, le pseudonyme, la méconnaissance de l’autre, de ses objectifs et ses projets.

Dimension interculturelle

La plate-forme des Global Reporters repose sur des principes de management de connaissances en Environnement Informatique et Apprentissage Humain.
Et notamment sur les processus de contextualisation, de décontextualisation et de recontextualisation dans une activité d’échange interculturel.

Le contexte dynamique d’un travail collaboratif entre deux jeunes de cultures différentes: Contextualisation, Décontextualisation, Recontextualisation (CDR)

Dans le cadre du projet, l’élève est amené à contextualiser les différentes disciplines scolaires et à les identifier comme descriptive d’un contexte social, économique, institutionnel et écologique parti prenante de son milieu de vie et de celui de n’importe quel jeune, quelle que soit sa culture d’origine.
Notre « stratégie » pédagogique se base sur le processus de contextualisation, décontextualisation, recontextualisation.

La contextualisation

Dans un premier temps, la contextualisation va aider le jeune à mieux appréhender sa vie de tous les jours, à identifier le rôle des acteurs et facteurs de son environnement comme étant soit économique, soit institutionnel, soit social ou soit écologique. Il sera alors plus à même d’appréhender l’importance de chacun des acteurs dans la société en général et sur sa vie au quotidien en particulier.

La décontextualisation

Le dialogue, ou même la simple mise en contact avec un individu d’une autre culture va catalyser dans un second temps le processus de décontextualisation. Ce processus répond à des règles précises : l’écoute et le respect d’un point de vue différent. Le jeune est alors incité à retranscrire les propos ou les actions de son correspondant dans le ou les contextes qui sont le sien ou les siens : le poids de la religion dans sa société, l’importance des traditions, le poids des acteurs économiques ou la rigidité du gouvernement.

La recontextualisation

Une fois appréhendé le contexte dans lequel s’inscrit le propos ou l’action de son correspondant, on peut alors expliquer sa réponse. La faculté de comprendre sans être pour autant tenu d’agréer sous-tend la base à un esprit critique, un raisonnement plus riche et des valeurs qui sont celles que nous recherchons au travers de notre éducation au développement durable.