Chili : La catastrophe pétrolière de 2019   

Auteur : Maitena REJAS LANTOINE

Enquête : -> Le transport et le réchauffement climatique

Pays : Chili

Langue :

Le samedi 27 juillet 2019, 40.000 litres de pétrole se sont déversés dans les eaux pures de l’île de Guarello, au cœur d’un archipel sauvage de la Patagonie au Chili.

En juillet 2019, un archipel sauvage de la Patagonie, réputé pour ses eaux parmi les plus pures de la planète, a été touché par une grande marée noire. Des journalistes s'expriment sur le sujet : "Même le bout du monde n’est plus préservé de la pollution". La catastrophe s’est déroulée ce samedi 27 juillet, lors d’une opération de la compagnie minière CAP sur son terminal de l’île de Guarello. 40.000 litres de pétrole se sont alors déversés au large de l’île située au nord-ouest de Puerto Natales, dans l’extrême sud du pays, rappelle le Huffington Post. CAP est l’un des principaux groupes miniers et sidérurgiques (ensemble des techniques qui permettent d'élaborer et de mettre en forme le fer, les fontes et les aciers) du Chili.

Cette marée noire met en danger le riche écosystème de la région, où cohabitent baleines, dauphins et phoques, notamment. La marine a d’ailleurs annoncé que « face à cette urgence, la Troisième zone navale a ordonné le déploiement immédiat d’unités sur le site, afin de contrôler et d’atténuer les éventuels dégâts », ce qui montre l'importance de cet incident. Par ailleurs, un navire et une patrouille maritime ont été envoyés sur le site, avec une équipe spécialisée dans la lutte contre la pollution.
Les autorités locales ont ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les raisons de l’incident et définir les responsabilités. Les marées noires sont de véritables catastrophes écologiques pour les écosystèmes de la planète. En effet, FranceInfo prend la parole pour dire que "les résidus d’hydrocarbure après une telle catastrophe continuent d’avoir des effets néfastes sur la faune et la flore durant plusieurs années". Par exemple, douze ans après la marée noire de l’Exxon Valdez au large de l’Alaska, des hydrocarbures toxiques étaient toujours présents sur certaines plages et plus de 20 ans après, le nombre d’otaries n’était toujours pas revenu à la normale.

Nous voyons ainsi qu'une catastrophe écologique s'est déroulée dans l’une des zones les plus préservées au monde au Chili. Cela montre les terribles conséquences que peut avoir l'utilisation de transport fonctionnant avec du pétrole sur l'environnement.

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