Pollution à Pékin   

Auteur : Hoi Fung Chan

Enquête : -> La pollution dans ma ville

Pays : Chine

Lieu : Pékin

Langue :

La pollution en ville n'est plus un phénomène nouveau. Il existe deux types de pollutions en ville, il y a les particules fines en suspension dans l'air ou des produits chimiques (odeurs irritantes pour les poumons). Cependant il faut savoir quelles sont les molécules polluantes pour la planète, en effet, il y a le dioxyde de souffre, l'oxyde d'azote, l'ozone, les poussières (particules fines), le monoxyde de carbone, le benzène, l'arsenic, le cadmium etc... La plupart de ces molécules sont toxiques, elles attaquent essentiellement la trachée et les poumons.
En 2012 l'OMS (Organisation mondiale de la santé) estime que près de 7 millions de personnes meurent chaque année dû à la pollution. Ces derniers temps, l'Asie est fortement touché par la pollution en ville.
En 2015, environ 4,2 millions de personnes seraient mortes d'un air malsain. Les particules lourdes ont sans doute diminuées mais les décès dus à l'inhalation de particules fines aéroportées ont augmentés de plus de 20% entre 1990 et 2015, notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en raison d'un climat sec, mais aussi en Inde, en Bangladesh et en Chine en raison de l'explosion de transport et de l'industrie. Respirer des particules polluantes est devenu cinquième risque majeur pour la santé, derrière l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'hyperglycémie et l'hypercholestérolémie. D'après « Global Air » 2017 et « Health Effects », aujourd'hui, plus de 90% de la population mondiale respire un air malsain !
De 1992 à 2015, la pollution urbaine s'est réduite à Paris, à l'exception de la pollution à l'ozone13 :
Dioxyde d'azote : baisse de 54 à 30 µg/m3
Oxydes d'azote NOx : baisse de 105 à 47 µg d'équivalent NO2/m3
Monoxyde d'azote NO : baisse de 36 à 11 µg/m3
Fumées noires : baisse de 34 à 10 µg/m3
Particules PM10 : baisse de 21 à 11 µg/m3
Particules PM2.5 : baisse de 22 à 13 µg/m3, baisse sensible surtout depuis 2010
Benzène : baisse de 5,6 à 1 µg/m3
Monoxyde de carbone (CO) : baisse de 500 à 300 µg/m3
Dioxyde de souffre (SO2) : baisse de 27 à 6 µg/m3, puis sous la limite de détection depuis 2007
L'ozone en revanche est passé de 19 à 45 µg/m3.
En revanche l'ozone est passé de 19 à 45 µg/m3.

Prenons l'exemple de Pékin (Chine) : Une journée de plus en plus ordinaire à Pékin, où la pollution a dépassée le seuils d'alerte 179 jours en 2015. C'est-à-dire que les Pékinois suffoquent un jour sur deux. Ceci semble loin de la COP21 et 22. La concentration de particules de 2,5 microns de diamètre des particules qui mesurent à peu près un vingtième d'un cheveux, elles sont extrêmement dangereuses car elles pénètrent profondément dans le poumon. Ce niveau est quasiment 8 fois supérieur au seuils de 10 microgrammes recommandé par l'OMS.
Pékin fait 160 fois la taille de Paris Intra Muros, en gros la pollution s'étend sur une zone immense dont les particules dépassent les 2,5 microns de diamètre !
Durant l'interview sur les causes des pollutions à Pékin, les spécialistes chinois disent que 58% des particules proviennent des gazs rejetés par les transports, 31% par les usines qui se situent aux banlieues de Pékin et 11% qui proviennent des sables transportés par le vent depuis la Mongolie.
Dans les journaux chinois (CCTV, south express), il y a 6 heures d'embouteillages minimum à Pékin, une quantité énorme de CO2 est ainsi rejetée dans l'air que l'on respire. D'ailleurs le gouvernement Chinois a planté sur des centaines voire des milliers d'hectares d'arbres au nord de Pékin afin de diminuer le taux de sables provenant de la Mongolie. Pourquoi ont-ils plantés au nord et pas au sud ? Tout simplement car la direction du vent souffle du nord au sud, et en même temps le vent emporte les sables du désert de la Mongolie. Ces milliers d'hectares d'arbres permettent de limiter le taux de grains de sables dans la ville, en contre temps il n'y a plus assez de vents pour emporté les particules fines présentes dans l'air. Le gouvernement Chinois a décidé de fermer les usines ainsi les mines de charbons afin de diminuer les particules fines dans l'air. Ils ont ensuite limiter les voitures en circulation dans la ville. Et enfin ils ont un défis à relever, c'est de changer tous les voitures à essence en voitures qui fonctionnent à l'électricité.

Sources : Le Parisien, Wikipédia, kexueren et bbc cn.

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Mots-clés : Pollution, particules.

Contexte NEOS : Nature et environnement

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