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Mariana Gomes    
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Impacts sur les espèces et les écosystèmes   

Réchauffement Climatique

Auteur : Gomes Mariana

Enquête : -> Le réchauffement climatique dans mon pays/mon bassin de vie

Pays : France

Lieu : Paris

Langue : Français

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En étudiant l’augmentation de l’effet de serre, les scientifiques se sont rendus compte que le climat allait se réchauffer de 1,5 à 3°C à la surface de la Terre d’ici à 2100. Aujourd’hui on constate que la couverture neigeuse a déjà rétréci de 10%.
Les biologistes ont repéré en Europe du Nord des visites de plus en plus fréquentes d’insectes (libellules, papillons...) qui normalement vivent en Europe du Sud. Des plantes méditerranéennes poussent également sur les bords des chemins de campagne (origan sauvage,...) plus de 1 000 km au nord de leur aire d’origine. Plusieurs espèces végétales ont évolué pour s’adapter à la hausse des températures et à l’augmentation du gaz carbonique ( CO2) atmosphérique. Dans les zones tempérées, les bourgeons apparaissent plus tôt, les feuilles tombent plus tard, les arbres poussent plus vite et plus haut qu’autre fois. Les espèces domestiques (élevage, agriculture) sont également concernées. D’autant que la monoculture augmente le risque: si tel type de céréale ne se trouve plus dans les conditions favorables à sa culture, son rendement peut chuter voire sa culture devenir quasi impossible.
Les forets tropicales, déjà menacées par les hommes, souffriront des changements climatiques: sécheresses pour certaines, diminution de l’ensoleillement pour d’autres. Or, ces forets absorbent de grandes quantités de CO2 : elles sont donc essentielles pour limiter les concentrations de ce gaz à effet de Serre dans l’atmosphère. Quelques degrés supplémentaires suffisent à créer des catastrophes en chaine: fontes des glaces, montée du niveau des eaux, disparition de certaines iles et de leurs habitants comme l’ours blanc, victime du réchauffement de la planète et de la fonte de son territoire.
La glace joue un rôle amplificateur, en raison d’un phénomène appelé l’albedo. La glace renvoie en effet directement la chaleur solaire dans l’espace, sans lui laisser le temps de réchauffer le sol.

Quand un réchauffement commence, les glaces se mettent à fondre et le rayonnement solaire peut alors toucher le sol, accroissant encore la hausse des températures. Inversement, quand un refroidissement démarre, les surfaces glacées gagnent du terrain et réfléchissent la chaleur, favorisant cette fois une nouvelle baisse des températures.Les changements observés dans les écosystèmes rendent les scientifiques pessimistes pour l’avenir.
La fonte des glaces polaires, la montée et le réchauffement des océans menacent les différents écosystèmes: ours et phoques, poissons, coraux, faune et flore des forets côtières... Finalement, toutes les espèces vivantes , humains compris, devront s’adapter à des changements dont personne aujourd’hui ne peut prédire l’ampleur. L’Arctique est la région du monde qui souffre le plus du réchauffement climatique. La température s’y est élevée de 2°C depuis cinquante ans et, en vingt ans, la banquise s’est considérablement réduite depuis trente ans et, en vingt ans, le niveau de la mer est monté de 7,6 cm.

Aujourd’hui, impossible d’expliquer toute une série de phénomène sans avoir recours au réchauffement climatique:
1) La fonte des glaces: qu’il s’agisse de l’eau de mer gelée (banquise) ou de l’eau douce gelée (glaciers d’altitude et calotte polaire du Groenland), toutes les glaces du globe sont en train de diminuer, a l’exception de l’Antarctique ou il fait naturellement beaucoup plus froid qu’au Groenland.
2) La fausse du niveau des mers: Elle a été de 17 cm au cours du 20éme siècle. Depuis une dizaine d’années, la vitesse d’élévation est multipliée par presque 2. La moitié de cette hausse est due à la dilatation de l’eau qui
« gonfle » en se réchauffant, et l’autre à la fonte des glaces.
3) La hause de l’acidité des océans: Le CO2 rejeté par les activités humaines se dissout en partie dans les océans, ce qui augmente leur taux d’acidité. Conséquence: des espèces marins, comme les coraux et certains planctons sont menacés.
4) Les modifications de comportement de certaines espèces animales et végétales: Les espèces animales habituées aux bases températures montent chercher le froid en altitude; les dates de migration et d’accouplement sont avancées dans le temps.
5) La baisse de la biodiversité: Tout ces impacts sur la nature ont pour conséquence une baisse vertigineuse de la biodiversité.
Cette extinction pourrait toucher entre un cinquième et un tiers des espèces d’ici quarante ans.


Contexte NEOS : Nature et environnement

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