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Ella Delacourt    
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Paris et le réchauffement climatique   

Auteur : irenezam

Enquête : -> Ma ville et le réchauffement climatique

Pays : France

Lieu : Paris

Langue : Français

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Paris est la capitale de la France, cette ville compte environ 2 229 621 habitants en 2016. Sa surface est de 105,40 km2 (elle est au 113e rang des communes de France métropolitaine). C'est une ville démocratique, laïque, où la liberté d'expression est autorisée.
C'est la première destination touristique mondiale, il y a un patrimoine préservé, beaucoup de musées et de lieux culturels et touristiques (ex. Le Louvre, Notre Dame de Paris, La Tour Eiffel)
Les parisiens aiment beaucoup sortir, aller au cinéma, dans des cafés, visiter des musées et des expositions; les lectures préférées des jeunes parisiens sont la bande dessinée, les romans et les mangas.
Il y a beaucoup de marchés, peu de centres commerciaux, et de nombreux magasins.
Les moyens de transport les plus utilisés sont le métro, le bus et la voiture ; celle-ci est utilisée par 50% des parisiens. Le plus souvent, la voiture ne transporte qu’un seul passager, ce qui cause un grand gâchis d’énergie… Il y a des solutions contre ce gaspillage, comme Autolib'(un service de voiture qui propose des voitures petites, légères, écologiques et économiques, disponibles partout dans Paris), et des services de covoiturage (ex. Blablacar).
Plus de la moitié des automobilistes parisiens ne roulent que dans Paris, et 42% de ces trajets font moins de 10km, 12% font même moins de 5km! Sur de telles distances, des alternatives sont vraiment facilement envisageables (quelques stations de métro, ou de bus, le vélo, Vélib’, des vélos disponibles dans tout Paris…)
Les trois sources majeures de pollution, à la fois pour les polluants atmosphériques et pour les gaz à effet de serre, sont:
Le rejet du chauffage des habitations;
Les transports (voiture, bus, moto, avion);
Les activités industrielles (industrie, chantiers, énergie et déchets).
Pour le CO2, ces trois secteurs totalisent près de 90 % des émissions.

Les Français respirent un air pratiquement aussi pollué aujourd'hui qu’il y a trente ans, entre 1980 et 2010, selon une étude de l’Insee publiée le 26 avril 2013, ils ont néanmoins réduit leurs émissions de gaz à effet de serre essentiellement celles liées à l’automobile et au logement. Pourtant, durant la même période, l’activité économique aidant, le total des émissions polluantes est resté, à peu de chose près, le même.L’abandon du chauffage au charbon, de l’essence plombée, la baisse du fioul au profit du gaz, toutes ces mutations n’auront guère contribué à améliorer la qualité de l’air en France. Certes, il faut tenir compte de l’augmentation de la population (+ 10 millions) et du bond de la consommation en énergie (+60%) au cours des trois décennies étudiées, mais somme toute malgré d’importants changements de comportement le bilan est assez mitigé.

A la fin des années 1990, la baisse de pollution amorcée pour est liée au benzène (liquide incolore, cancérigène et fortement inflammable utilisé comme carburant), est accélérée à partir de 2000 suite à la réduction en Europe du taux de benzène dans les carburants semble terminée. Polluant émis majoritairement par les véhicules à motorisation essence, le benzène a désormais des niveaux globalement stables. Loin du trafic, l'objectif de qualité français est respecté, mais pas à proximité du trafic où plusieurs centaines de kilomètres d'axes routiers sont concernés par un dépassement. Près d'un million de Franciliens, situés dans l'agglomération, sont potentiellement exposés au dépassement de l'objectif de qualité.

En 2006, se produit la baisse de pollution la plus importante entre les années 2000 et 2013, qui provient du secteur de la production d'énergie avec une baisse de 55 % de ses émissions. Cette baisse est notamment liée à la fermeture en 2006 de la centrale thermique de Vaires-sur-Marne et à la diminution du temps de fonctionnement global des centrales thermiques d'Île-de-France.

Les solutions contre les pics de pollution en 2016:

A compter du 16 janvier 2017, tout véhicule circulant dans la capitale devra être muni d’un Crit’Air, un macaron de couleur témoignant du niveau de pollution. Les véhicules individuels (essence comme diesel) immatriculés avant 1997, et les deux-roues motorisés antérieurs au 1er juin 1999, sont interdits de circulation dans Paris, en semaine, de 8h à 20h.

La piétonnisation des voies sur berges rive droite au cœur de Paris, très controversée, a été officialisée par un arrêté municipal signé mardi 18 octobre par la maire de Paris.
Le document officialise ainsi la décision, portée par Anne Hidalgo pour lutter contre la pollution de l’air, de fermer la voie Georges-Pompidou à la circulation automobile sur 3,3 km, du quai bas le long de la Seine, de l’entrée du tunnel des Tuileries (1er arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV, dans le 4e arrondissement de Paris.


Mots-clés : Paris, réchauffement climatique,enjeux

Contexte NEOS : Nature et environnement

Thèmes

Nature et environnement

Pollutions
Réchauffement climatique